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Clarisse Lemaitre. D’après le ministère de l’Agriculture et le CLCV, septembre 2016.

Comme prévu lors de la parution du Décret n°2016-1137, un Arrêté paru au JORF vient fixer les seuils de présence des ingrédients au-delà desquels la déclaration de l’origine devient obligatoire :

  • 50 % pour le lait utilisé en tant qu’ingrédient dans un produit laitier ;
  • 8 % pour la viande utilisée en tant qu’ingrédient dans un produit transformé.

Pour certaines associations de consommateurs comme le CLCV, cette expérimentation constitue « une avancée » mais « les modalités de sa mise en œuvre sont en deçà de [leurs] attentes ». En effet, le seuil de 50 % exclut par exemple les crèmes dessert qui sont pourtant assimilées à des produits laitiers par les consommateurs. De même, pour la viande, l’association recommandait un seuil de 5 % afin que l’ensemble des produits contenant de la viande (raviolis, spaghettis bolognaise, crêpes fourrées, pizzas…), et en particulier les produits « discount », soient concernés. Car c’est bien par ce type de produits que le scandale de la « viande de cheval » avait éclaté.

Référence : Arrêté du 28 septembre 2016 fixant les seuils prévus par le décret n° 2016-1137 du 19 août 2016 relatif à l’indication de l’origine du lait et du lait et des viandes utilisés en tant qu’ingrédient