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Céline Le Stunff. D’après l’étude publiée en nov. 2012

Pour l’élaboration de cet état des lieux, le Fonds français pour l’alimentation et la santé a demandé en juin 2012 une contribution écrite initiale à des experts, demandé à un comité de lecture de haut niveau d’effectuer une analyse critique du document, et sollicité les différentes parties prenantes autour d’une séance de « regards croisés ». 

Concernant le point sur l’huile de palme et la santé, il est rappelé que la consommation moyenne d’huile de palme reste faible en France. Selon les estimations, elle a fluctué autour de 2 kg par personne et par an au cours de la dernière décennie, ce qui correspond à 5,5 g/j/personne, soit  environ 6% de la consommation totale de lipides chez l’adulte de 18 à 79 ans. La consommation apparente moyenne d’acides gras saturés provenant de l’huile de palme serait ainsi d’environ 2,7 g/jour/personne (surestimée par rapport à la consommation réelle compte tenu des pertes), soit 10% des apports conseillés en AGS pour une ration de 2000 kcal. 

Compte tenu de sa richesse en acides gras saturés, et notamment en acide palmitique,  l’huile de palme élève le cholestérol LDL, dans des proportions comparables à des huiles pourtant moins riches en acides gras saturés et moindres que des huiles plus riches en acides gras saturés (coprah) et que des matières grasses végétales partiellement hydrogénées. Elle élève aussi modestement le cholestérol HDL, plus que les huiles moins riches en acides gras saturés. Des effets propres aux composés mineurs ont été étudiés. On sait notamment que les tocotriénols diminuent la synthèse endogène du cholestérol.