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Margaux Edet. D’après Que choisir, Février 2017.

Le magasine Que choisir publie son enquête sur le sel caché dans les aliments.

Le sel est un constituant indispensable à l’organisme pour son rôle dans les milieux cellulaires ou dans la transmission de l’influx nerveux. Cependant, il n’est nécessaire qu’en petite quantité ; des excès peuvent provoquer une hypertension augmentant le risque cardio-vasculaire.

La présence naturelle du sel à l’état de traces dans les aliments devrait suffire à couvrir les besoins vitaux. Pourtant, bien qu’en France l’Anses recommande de ne pas dépasser 6 g de sel par jour, la consommation quotidienne atteint en moyenne 9 g.

A eux seuls, les produits transformés représentent 80 % de nos apports. Rétention d’eau, rôle dans la conservation, exhausteur de goût… les propriétés du sel sont nombreuses, c’est pourquoi il est difficile pour les industriels de s’en passer.

Pains, fromages, charcuteries… sont parmi les catégories les plus riches en sel. Mais ce dernier se cache parfois là où l’on ne l’attend pas : par exemple, une portion de céréales peut apporter autant de sel qu’une portion de chips (selon les produits).

A défaut de s’en passer, l’objectif est de diminuer son utilisation. En 2002, l’Anses prévoyait une diminution de 20 % de la consommation sur 10 ans ; en 2012, la baisse observée n’était que de 4 %. Des chercheurs, à l’image de Pierre Meneton de l’INSERM, alertent sur l’urgence pour l’Etat de mettre en place des mesures plus contraignantes pour les fabricants, afin d’encourager une diminution significative des quantités de sel dans les aliments transformés.

Lire les étiquettes, privilégier les plats cuisinés maison… restent les meilleurs moyens de maîtriser sa consommation de sel.