Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Céline Petit. D’après le journal Psychiatry Research, mars 2015.
La vitamine D est un nutriment essentiel pour la santé des os et la fonction musculaire. Le déficit en cette vitamine a été associé à certaines formes de cancers et de maladies cardiovasculaires. Il pourrait également être impliqué dans la dépression des jeunes femmes selon cette étude.
185 jeunes femmes, âgées de 18 à 25 ans, et vivant dans le Pacifique Nord-Ouest (population à risque de dépression et de déficit en vitamine D) ont participé à cette étude. Celle-ci s’est déroulée à différentes périodes de l’année scolaire (automne, hiver, printemps), à chaque fois sur une durée de 4 semaines. Les niveaux de vitamine D3 ont été mesurés au début et à la fin de chaque période de l’étude suite au prélèvement d’échantillons de sang.
Les résultats montrent qu’une femme sur deux présente des niveaux de vitamine D trop bas (<30 ng/mL) par rapport aux recommandations. Par ailleurs, 34 à 42 % des participantes ont déclaré des symptômes dépressifs cliniquement significatifs au cours de l’étude. Les jeunes femmes ayant les taux de vitamine D les plus élevés avaient moins de symptômes dépressifs. De plus, les niveaux de vitamine D variaient en fonction de la saison. En automne, les taux étaient relativement élevés, ce qui a entrainé une baisse significative des symptômes dépressifs.
En conclusion, il existe une association entre les faibles niveaux de vitamine D et la dépression de jeunes femmes en bonne santé. Cependant, les résultats de cette étude ne montrent pas une relation de cause à effet. Des essais cliniques doivent être menés pour étudier l’effet d’une supplémentation en vitamine D sur la dépression.
Référence : Kerr DC and al. Associations between vitamin D levels and depressive symptoms in healthy young adult women. Psychiatry research, March 2015. Published online before print.