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Bien qu’aucune étude ne valide encore l’intérêt spécifique des vitamines, des oligo-éléments et des acides gras face à la Covid-19, il est conseillé de prévenir les carences. 

En effet, les vitamines A, C, D, E, les oligo-éléments et les acides gras (notamment les omégas 3) jouent un rôle dans la fonction immunitaire :

La vitamine C a un effet sur la croissance et le fonctionnement des cellules immunitaires ainsi que sur la production d’anticorps. Diverses méta-analyses ont d’ailleurs montré qu’une supplémentation chez des personnes présentant des carences en cette vitamine peuvent limiter la durée d’une infection virale par le rhume. Pour la Covid-19, le rôle de cette vitamine n’est pas statué et la prudence reste de mise pour l’agence de santé américaine National Institutes of Health (NIH). Cependant, certains chercheurs américains sont confiants d’autant plus qu’il s’agit d’une vitamine facilement accessible : ils soulignent entre autres une amélioration du stress oxydatif et de l’inflammation lors d’une infection par un coronavirus et une suppression de la réplication virale.

La vitamine D joue un rôle sur l’immunité innée qui intervient en premier lieu contre une infection. L’apport via l’alimentation seule est généralement insuffisant. Une exposition de 15 à 30 minutes au soleil couvrent les besoins quotidiens. 

La vitamine A jouerait un rôle sur le soutien des muqueuses dont les muqueuses respiratoires. Chez les personnes pour lesquelles l’apport est suffisant, il y aurait moins de symptômes respiratoires. De même pour la vitamine E qui jouerait un rôle sur la protection des poumons. 

Le zinc, le fer, le sélénium, le magnésium et le cuivre jouent un rôle dans le système immunitaire inné et adaptatif. 

Les acides gras omégas 3 (EPA et DHA) pourraient jouer un rôle dans la limitation de l’infection.  

Des carences ou des niveaux sub-optimaux pourraient donc entraîner des conséquences néfastes sur la fonction immunitaire, la résistance aux infections et l’éradication de l’inflammation. 

En parallèle, pour les consommateurs, le lien entre maladie et nutriments semble être évident. Un rapport de Google Trends s’appuyant sur une collecte de données entre juin 2019 et avril 2020 montre comment la crise sanitaire actuelle a orienté l’alimentation des consommateurs vers le choix d’ingrédients riches en nutriments. Les nutriments privilégiés diffèrent selon la localisation. Par exemple, en Europe, c’est la vitamine D qui est d’avantages consommée. En Asie et au Moyen-Orient, la vitamine C est préférée. En Amérique du Sud et aux Caraïbes, c’est le zinc, l’ail et le curcuma qui sont sélectionnés. Enfin, en Afrique, il existe une préférence pour la vitamine C, l’ail et le curcuma. 

Sources : Sciences et avenir ; La dépêche

Visuel : Polina Tankilevitch (pexels.com) ; Photomix Company (pexels.com)