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Doriane Langlais. D’après le portail de la DGCCRF, le 22 mars 2016.

La DGCCRF contrôle régulièrement les huiles d’olive, notamment quant à la véracité de leurs origines. En effet, si la France ne représente que 0,2 % de la production mondiale, on recense 7 huiles d’olive françaises à appellation d’origine contrôlée.

Les huiles d’olive peuvent faire l’objet de fraudes, notamment lorsque les conditions climatiques difficiles aboutissent à la diminution de la production, comme ce fut le cas en 2014 et en 2015. Cela peut conduire certains fabricants d’huiles d’olive à s’approvisionner dans d’autres pays, et ainsi tromper le consommateur sur la provenance de ces fruits. Des contrôles sur la traçabilité et l’origine des produits sont alors effectués à tous les niveaux : du producteur au marché en plein air, en passant par les négociants.

Mais l’origine n’est pas la seule mention contrôlée par la DGCCRF, la dénomination de vente, les mentions obligatoires, les signes de qualité, les mentions valorisantes et les allégations nutritionnelles et de santé font également l’objet de vérifications.

Même si des efforts de la part des opérateurs sont à noter, certaines anomalies sont tout de même repérées, comme des indications trompeuses utilisant la mention « huile d’olive extra vierge » au lieu d’ « huile d’olive vierge », ou encore la présence d’allégations non autorisées comme « stimulant biliaire» ou encore « diminue les accidents cardiovasculaires ».