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Clarisse Lemaitre. D'après l'Anses, le 7 juin 2017

Dans le cadre du programme de Nutrivigilance, l’Anses s’est penchée sur l’une des populations les plus sensibles, sur le plan nutritionnel notamment : les femmes enceintes. En effet, des signalements de cas d’hypercalcémie néonatale et d’hypothyroïdie congénitale impliquant des compléments alimentaires destinés aux femmes enceintes ont conduit l’Anses à évaluer les risques associés à la consommation de CA contenant de la vitamine D (hypersensibilité à la vitamine D et hypercalcémie néonatale) ou de l’iode (hypothiroïdie congénitale).

L’agence émet les recommandations suivantes : 

  • Aux femmes enceintes : ne pas consommer de compléments alimentaires sans l’avis d’un professionnel de santé et signaler à leur médecin, pharmacien ou sage-femme la prise de tout produit (médicament ou complément alimentaire), qu’il soit délivré sur prescription ou pris en automédication.
  • Aux professionnels de santé

    • L’importance de la prévention de l’hypercalcémie du nouveau-né et la recherche d’une éventuelle hypersensibilité génétique à la vitamine D
    • L’exposition simultanée à de multiples sources d’iode (provenant de médicaments ou de compléments alimentaires) augmente le risque de troubles thyroïdiens chez le nouveau-né et doit donc être évitée pendant la grossesse.
    • Plus généralement, l’Agence souligne l’importance de ne pas cumuler les sources de vitamines et minéraux sans suivi biologique régulier.

Pour aller plus loin : Avis et rapport relatif aux Risques endocriniens et métaboliques relatifs à l’apport au cours de la grossesse de vitamine D et d’iode par des compléments alimentaires impliqués dans des cas de nutrivigilance