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Clarisse Lemaitre. D'après la DGCCRF, le 26 avril 2017

La DGCCRF a mené l’enquête sur les compléments alimentaires à visée articulaire auprès de 58 établissements afin de vérifier en particulier :

  1. la teneur en glucosamine et/ou en chondroïtine des compléments alimentaires ;
  2. l’origine de ces deux molécules ;
  3. les allégations de santé utilisées.

Principaux résultats :

  • Teneur en substances : 51 % des produits analysés ont été déclarés non conformes en raison d’une teneur réelle inférieure ou supérieure à la teneur annoncée et/ou du fait de teneurs supérieures aux seuils pharmacologiques (4 produits). La DGCCRF impute ces erreurs à des problèmes d’analyse ou à un manque d’autocontrôle et, dans certains cas, à une réelle volonté frauduleuse
  • Origine “Novel food” ? :  La glucosamine et la chondroïtine utilisées ici sont traditionnellement extraites de sources animales (respectivement carapaces de crustacés et cartilage de requin) mais de nouvelles formes d’apport, d’origine végétale, sont apparues. L’enquête n’a pas mis en évidence d’anomalies en matière de « nouveaux ingrédients ».
  • Des allégations non conformes à la réglementation : Les enquêteurs ont souvent constaté des manquements aux règles en matière d’allégations et d’étiquetage, par exemple l’utilisation d’allégations thérapeutiques aux formulations explicites (« … aide à soulager les rhumatismes… ») sur les sites internet, catalogues et brochures publicitaires des sociétés (dans un cas, sur l’étiquette du produit) commercialisant les compléments alimentaires à visée articulaire.

Au vu des défauts de conformité constatés (34 % de non-conformités et 200 actions de contrôle) et de l’engouement actuel du public pour ces compléments alimentaires, la DGCCRF portera une attention particulière à ce secteur avec la programmation de nouveaux contrôles.