Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 2 min

Marie Déniel. D’après l’AJCN, octobre 2009

Malgré son importance dans le système nerveux central en tant que précurseur de l’acétylcholine, le rôle de la choline dans les troubles mentaux est peu étudié. L’objectif de cette étude cross-sectionnelle est d’évaluer l’association entre la concentration plasmatique en choline avec le score d’anxiété et les symptômes de dépressions au sein d’un échantillon représentatif de la population générale.

L’échantillon était constitué de 5918 individus issus de la « Hordaland Health Study », incluent les deux sexes et deux groupes d’âge : de 46 à 49 ans et de 70 à 74 ans. Les symptômes d’anxiété et de dépression ont été mesurés par the « Hospital Anxiety and Depression Scale ».

Il ressort de cette étude que le quintile ayant les plus faibles concentrations en choline est significativement associé à des niveaux d’anxiété élevés (odd ratio : 1,33 ; 95% CI :1,06, 1,69) mais pas à la dépression.

Ainsi, cette étude indique qu’au sein de la population générale, la concentration plasmatique en choline est inversement corrélée avec les symptômes de l’anxiété.

 

Référence : Ingvar Bjelland, Grethe S Tell, Stein E Vollset, Svetlana Konstantinova and Per M Ueland. Choline in anxiety and depression: the Hordaland Health Study. American Journal of Clinical Nutrition, Vol. 90, No. 4, 1056-1060, October 2009.