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Marie Déniel. Le 13 avril 2010.

Tout est parti de la publication du célèbre « Journal of National Cancer Institute » dans lequel sont parus les résultats de l’étude EPIC (cf. rubrique actualité scientifique). Cette étude épidémiologique réalisée sur une cohorte de près de 500.000 européens, conclut qu’une augmentation des apports en fruits et légumes a un faible impact sur la diminution du risque de cancers.
 
Aussitôt dit, aussitôt relayé par les médias grand public : l’intérêt de promouvoir la consommation de fruits et légumes est remis en en cause, « preuve à l’appui ».
 
Aurions-nous été bernés par un simple slogan publicitaire ?
 
En réponse, il suffit d’examiner de plus près les conclusions des auteurs de cette étude. Ces derniers appellent à la vigilance quant à une interprétation trop manichéenne de leurs résultats ; il n’est donc pas question de proscrire les fruits et légumes de notre assiette ! …D’autant que, rappelons-le, les bienfaits des fruits et légumes sur le risque de maladies cardio-vasculaires ou encore d’obésité ne peuvent être ignorés.