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Les boissons énergisantes sont depuis de nombreuses années dans le collimateur des différentes agences sanitaires dont l’Anses (2013) ou l’Efsa sous l’angle de la caféine (2015). Ces boissons, dont la composition n’est pas réglementée, désigne une sous-catégorie de sodas souvent enrichis en caféine pour un effet “coup de fouet”. Le danger vient de la consommation de ces produits par des populations peu avisées de leurs potentiels risques pour la santé, en particulier les adolescents.

Le comité scientifique de l’AESAN (équivalent espagnol de l’Anses) vient de rendre à son tour un rapport sur le sujet et émet certaines recommandations en termes de consommation et de composition. Ainsi, d’après les données collectées par l’agence, une consommation de plus de 1,4 mg de caféine / kg de poids corporel / jour entraîne des troubles du sommeil, tandis que des risques cardiovasculaires et psycho-comportementaux apparaissent dès 3 mg / kg pc / jour. Or, certaines de ces boissons apportent entre 80 et 160 mg de caféine par canette, ce qui fait qu’une consommation régulière expose les consommateurs, notamment les plus “légers” (moins de 50-60 kg), à des risques sanitaires.

L’agence rappelle que la caféine est le principal ingrédient incriminé mais que les boissons énergisantes contiennent souvent d’autres substances d’origine naturelle ou non comme la taurine ou des extraits végétaux (ginseng, gingko). Celles-ci sont contre-indiquées en cas de grossesse, d’allaitement et souvent chez les enfants/adolescents. Le rapport scientifique met également en évidence le risque d’interaction médicamenteuse.

L’AESAN signale le cas de la consommation de ces boissons, souvent associées à de l’alcool, chez les adolescents : en Espagne, 4 adolescents sur 10 de 14 à 18 ans en consomment dont 15 % avec des boissons alcoolisées. Elle préconise une campagne d’information de ce public spécifique sur les risques encourus pour leur santé.

Pour accéder au rapport (en espagnol), c’est ici.

 

Crédit : Image par Herbich de Pixabay