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Anne-Sophie Malhère. D’après la note de l’Anses du 16 juin 2015.
Suite à la parution en janvier dernier d’un avis de l’Efsa relatif au bisphénol A, Mme Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, a sollicité l’Anses pour qu’elle mette à jour si besoin ses conclusions initialement publiées en 2013 sur les risques pour la santé humaine du bisphénol A (BPA).
Les experts de l’Anses et de l’Efsa s’accordent sur la dangerosité du BPA sur la glande mammaire et la nécessité de diviser dès à présent par 11 la dose journalière tolérable (DJT) relative au BPA. Ils soulignent également l’existence d’incertitudes ce qui implique de prendre en compte les nouvelles données pour finaliser l’évaluation des risques.
Considérant que les divergences d’appréciation qui subsistent entre les deux agences (explicitées dans la note) tiennent avant tout aux modalités contrastées de prise en compte des incertitudes du sujet, l’Anses n’envisage pas à court terme de réviser son avis initial relatif au BPA. En revanche, elle poursuit son travail de veille scientifique en analysant les publications les plus notables relatives au BPA ou en renforçant la description de l’exposition des populations les plus sensibles à cette substance afin le cas échéant d’amender son avis sur la question.
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