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Anne-Sophie Malhère. D’après anses.fr, janvier 2016.
Dans cet avis, l’Anses complète les analyses de l’enquête INCA 2 (2006-2007) en présentant l’estimation des apports nutritionnels en vitamines et minéraux dans la population française prenant en compte simultanément les aliments non enrichis et enrichis et les compléments alimentaires. Elle fournit également les prévalences d’inadéquation des apports en vitamines et minéraux par rapport aux besoins et les prévalences de dépassement des limites de sécurité.
D’après l’analyse des experts de l’agence française, le risque de dépassement des limites de sécurité reste très marginal que ce soit chez les adultes ou chez les enfants. En revanche, des groupes sont à risque de déficit pour certains micronutriments :
– Les personnes âgées (calcium, magnésium, sélénium, potassium, vitamines C et B6) ;
– Les enfants et adolescents de 10 à 17 ans (magnésium, calcium, cuivre, zinc, potassium)
– Les filles de 13 à 17 ans (iode et sélénium)
Chez les consommateurs de compléments alimentaires, la prévalence d’inadéquation pour la vitamine C chez les adultes de moins de 65 ans et les garçons de 16-17 ans est modérément diminuée.
D’autre part, l’Anses souligne la prévalence d’inadéquation aux besoins en vitamine D, quasiment de 100 % chez les adultes quels que soient l’âge et le sexe.
Enfin, l’Anses estime nécessaire de poursuivre les travaux entre autres sur la biodisponibilité des nutriments selon les matrices alimentaires et les populations particulières (végétariens/végétaliens, femmes enceintes,…).