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Céline Le Stunff. D’après l’avis AFSSA du 8 septembre 2008
L’AFSSA a été saisie en juillet 2007 par la DGCCRF pour évaluer le projet d’arrêté en cours concernant les substances à but nutritionnel ou physiologique et de plantes et préparations de plantes dans la fabrication de compléments alimentaires (CA).
316 substances sont listées dans le projet d’arrêté : 32 substances, 230 matières végétales, 40 champignons et 14 algues. Le présent avis porte uniquement sur les 32 substances. Principales conclusions :
– acide α-linolénique et acide linoléique: dose maximale de 1g/j, CA et enrichissements confondus. Le rapport linoléique / α-linolénique devrait être inferieur à 5 et les acides gras devraient être associés à des antioxydants dans les CA.
– acide α-lipoïque : substance non évaluée
– acide gamma-alaminobutyrique (GABA) : pas de garantie de sécurité quelle que soit la dose apportée.
– astaxanthine : dose maximale de 6 mg/j
– bétaïne : pas de garantie de sécurité quelle que soit la dose apportée.
– caféine : dose maximale de 300 mg/j
– L-carnitine : 2000 mg/j
– chitosan : 2 g/j
– chondroïtine : 500 mg/j
– coenzyme Q10 : 30 mg/j, sauf pour les sujets sous traitement AVK
– créatine : 3000 mg/j de créatine monohydrate (soit 879 mg de créatine)
– fructo-oligosaccharides (FOS) : 4 g/j, rappel qu’une consommation excessive peut entraîner des troubles intestinaux
– glucosamine : 500 mg/j
– glutathion : 50 mg/j
– hespéridine : le manque de données ne permet pas d’évaluer la sécurité d’emploi
– inositol : 2000 mg/j
– inuline : 9 g/j, rappel qu’une consommation excessive peut entraîner des troubles intestinaux et que l’inuline peut présenter un risque pour les sujets allergiques
– lactase : le manque de données ne permet pas d’évaluer la sécurité d’emploi
– lactoferrine : 100 mg, mais les conséquences d’une consommation prolongée ne sont pas connues
– lutéine et zéaxanthine : 6 mg/j de tout-trans lutéine seule ou associée à la zéaxanthine
– lycopène : 6 mg/j
– pectines : le manque de données ne permet pas d’évaluer la sécurité d’emploi
– propolis : le manque de données ne permet pas d’évaluer la sécurité d’emploi
– quercétine et rutine : 75 mg/j de quercétine, 150 mg/j de rutine
– superoxyde dismutase : le manque de données ne permet pas d’évaluer la sécurité d’emploi
– taurine : le manque de données ne permet pas d’évaluer la sécurité d’emploi
– troxérutine : le manque de données ne permet pas d’évaluer la sécurité d’emploi
– tryptophane : 220 mg/j
– L-5-hydroxytryptophane (L-5-HTP) : le manque de données ne permet pas d’évaluer la sécurité d’emploi
EN TANT QU’ABONNE A L’ESPACE-PRO, RETROUVEZ CET AVIS DANS SON INTEGRALITE [url@http://www.nutrinov.net/index.php3?sc=vregl&id_ed_s=12&id_art_s=143]EN CLIQUANT ICI[/url]