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13 % des adolescents en classe de 3ème sont en surcharge pondérale et 5 % sont obèses selon la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES), suite à une enquête de santé réalisée en milieu scolaire au cours de l’année 2017.
Les prévalences de l’excès pondéral et de l’obésité sont en augmentation depuis la dernière enquête du même genre réalisée en 2009. Le taux de filles en surcharge pondérale s’élevait à 17 % en 2009 contre 20 % en 2017. De la même façon, la prévalence d’obésité chez les filles est passée de 3,8 % à 5,4 %. Pour les garçons, le taux de surcharge pondérale demeure stable (17 %) alors que le taux d’obésité a augmenté, passant de 3,8 % à 4,7 %. Ces données révèlent que les filles sont plus sujettes au surpoids.
Le manque d’activité physique, le temps passé devant les écrans ainsi que l’irrégularité des prises alimentaires sont mis en cause et expliquent en partie ces chiffres.
L’origine sociale semble également être étroitement liée à la prévalence de surpoids puisqu’un enfant d’ouvriers sur quatre est en excès pondéral contre un enfant sur neuf chez les enfants de cadres. Ceci est dû notamment au fait que les enfants d’ouvriers prennent moins souvent de petit-déjeuner et qu’ils déjeunent moins à la cantine, ne pouvant ainsi pas profiter d’un repas équilibré. De plus, ils pratiquent moins de sport et passent plus de temps devant les écrans.
Source : « En 2017, des adolescents plutôt en meilleure santé physique mais plus souvent en surcharge pondérale », Études et Résultats, n°1122, Drees, le 28 août 2019.
Crédit visuel : Pixabay
