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Par Marie Déniel. D’après American Journal of Clinical Nutrition, février 2009.

…ou « Un esprit sain dans un corps sain » : une évidence empirique bien qu’actuellement, l’association entre cognition et surpoids pondéral ne soit toujours pas clarifiée.

Pour cela, les données issues de l’étude Whitehall II ont été analysées : l’IMC à 25 ans, à 44 ans et 61 ans ont été relevés et la cognition a été évaluée à 61 ans.
Les résultats montrent que l’obésité, tout comme la maigreur, est associée à une cognition plus faible chez les séniors. Lorsque l’IMC est au stade de l’obésité à au moins 2 âges de la vie, les scores de l’état mental, du test de mémoire et des fonctions exécutives sont significativement plus faibles que les scores du groupe ayant eu un poids normal au long de sa vie (-1,51 , -1,27 and -1,35 respectivement). Les participants dont l’IMC révèle un état de maigreur à au moins 2 âges de la vie ont également des fonctions exécutives diminuées par rapport au groupe de poids normal (-4,57).

Cette étude met en évidence qu’une obésité ou un état de maigreur au long terme sont associés à des performances cognitives plus faibles à un âge avancé. Les messages de santé publique devrait donc promouvoir un poids normal à tous les âges de la vie.

Référence : S.Sabia, M.Kivimaki, M.J.Shipley, M..G Marmot and A.Singh-Manoux. Body mass index over the adult life course and cognition in late midlife: the Whitehall II Cohort Study. American Journal of Clinical Nutrition, vol. 89, n°2 : 601-607, Février 2009.