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Par Marie Déniel. D’après wwwafssaps.sante.fr, le 13 octobre 2008

«Certains aliments peuvent accentuer les effets indésirables ou diminuer l’efficacité d’un traitement médicamenteux ». Voilà ce que l’AFSSaPS a souhaité nous rappeller dans son dernier communiqué, en nous incitant à chausser nos lunettes pour lire de plus près les notices de médicaments.

Quelques exemples de cocktails détonnant et à proscrire :

– Le jus de pamplemousse consommé avec certaines statines ou des immunosuppresseurs, qui peut multiplier par 15 l’absorption du médicament et engendrer des atteintes musculaires dans le 1er cas, ou causer des dommages rénaux dans le 2nd cas.

– Choux, brocolis, épinards, avocats, persil, laitues, abats…en bref, les aliments riches en vitamine K diminuent l’efficacité des anticoagulants oraux. Leur consommation doit se limiter à une portion par jour.

– Les agrumes (par ordre décroissant d’acidité : citron, pamplemousse, orange) sont à limiter lors d’un traitement anti-inflammatoire ou prise d’aspirine, sous peine de déclencher des brûlures d’estomac et reflux acides.

– La caféine et les antibiotiques font mauvais ménage puisque ces derniers gênent l’élimination de la caféine, et risque d’entraîner un surdosage dont les symptômes sont les suivants : tremblements, palpitations, sueurs, hallucinations.

– La réglisse au pouvoir hypertenseur est à limiter chez les individus sujets à l’hypertension.

– Evidemment, l’alcool est à proscrire en association avec les médicaments qui diminuent la vigilance (anxiolytiques, analgésiques, antitussifs, neuroleptiques, antidépresseurs). Une prise concomitante peut entraîner des somnolences et réduire les réflexes.

Pour en savoir plus : [url@http://afssaps.sante.fr/pdf/10/map-int-pamplemousse-med.pdf]CLIQUER ICI[/url]