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Marie Deniel. D’après www.afssa.fr, lundi 11 janvier 2009

L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) vient de faire paraître un avis sur l’évaluation d’un aliment diététique destiné à des fins médicales spéciales pour les enfants âgés de 1 à 10 ans atteints de tyrosinémie.
La tyrosinémie est une maladie héréditaire du métabolisme ; son traitement repose en partie sur un régime hypoprotidique excluant la phénylalanine et la tyrosine, acides aminés directement en amont du déficit enzymatique impliqué dans les différents types de tyrosinémie.
 
Le produit se présente sous forme de sachets de poudre de 29 g contenant 10 g d’acides aminés par unité. Un sachet permet la reconstitution d’une boisson instantanée (dilution dans 100 mL d’eau). Cent grammes de poudre fournissent 390 kcal et apportent :
– 29 g d’équivalent protidique, dépourvu de phénylalanine et de tyrosine.
– 38 g de glucides,
– 13,5 g de lipides avec 1,5 g d’acides gras saturés, 8,4 g d’acides gras mono-insaturés et 2,8 g d’acides gras polyinsaturés.
– des minéraux et des vitamines, de la choline, de l’inositol, de la carnitine et de la taurine.
Pour 100 kcal, la composition en magnésium, phosphore, sélénium, fer, zinc, vitamine D, biotine, et niacine dépasse les valeurs maximales autorisées. Le pétitionnaire justifie ces dépassements par le fait que chez les enfants atteints de tyrosinémie, la suppression des aliments sources de phénylalanine et de tyrosine entraîne un défaut d’apport de vitamines, minéraux et oligo-éléments.
 
L’Afssa conclut que la composition du produit est satisfaisante pour son utilisation dans les régimes adaptés aux besoins des enfants atteints de tyrosinémie de type I et II. Elle recommande cependant un enrichissement du produit en DHA, compte-tenu de l’absence de consommation de poissons et de la faible conversion de l’acide alpha-linolénique en DHA chez les patients atteints de tyrosinémie.
 
Retrouvez l’avis complet EN CLIQUANT ICI.