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Marie Deniel. D’après “Reproductive Health”, janvier 2011

 L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et l’innocuité d’un traitement à base d’acides gras polyinsaturés (AGPI) sur le syndrome prémenstruel.

Cette étude randomisée, en double aveugle contre placebo a recruté 120 femmes souffrant du syndrome prémenstruel. Les sujets ont été répartis en trois groupes traités soit par 1 g ou 2 g d’AGPI, soit par un placebo. Les symptômes, la cholestérolémie et les niveaux de prolactine ont été mesurés durant les 6 mois de traitement.

 Dans le groupe traité avec 1 g d’AGPI, une réduction significative des symptômes de la phase lutéale est observée après trois mois (score = 58) et six mois de traitement (score = 35), en comparaison du début de l’étude (score = 99). Dans le groupe traité avec 2 g d’AGPI, ce constat est encore plus significatif (score = 98 au mois 0 ; 48 au 3ème mois et 28 au 6ème mois). Dans le groupe placebo, une réduction des symptômes s’observe au 3ème mois mais pas après 6 mois de traitement (score = 96,5 au mois 0 ; 63,5 au 3ème mois et 62 au 6ème mois). La différence entre les phases du cycle menstruel est meilleure pour le groupe traité par 2 g d’AGPI et aucune évolution de la cholestérolémie et des niveaux de prolactine n’est observée au cours du traitement.

 Cette étude indique l’efficacité des AGPI dans l’amélioration des symptômes liés au syndrome prémenstruel, particulièrement avec un dosage de 2 g.

Référence : Edilberto A Rocha Filho , Jose C Lima , Joao S Pinho Neto and Ulisses Montarroyos. Essential fatty acids for premenstrual syndrome and their effect on prolactin and total cholesterol levels: a randomized, double blind, placebo-controlled study. Reproductive Health, vol.8, 2. January 2011.