Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
D'après Foodnavigator.com, juin 2021.
Dans une série d’articles écrits pour Foodnavigator.com, les avocates Katia Merten-Lentz et Caroline Commandeur, du cabinet Keller and Heckman, font le point sur les (quelques) évolutions en cours pour le secteur bio. En effet, le nouveau règlement (UE) n°2018/848 entrera en vigueur en janvier 2022, après avoir été repoussé d’un an.
Parmi les changements notables, le nouveau règlement couvre de nouvelles catégories : en plus des produits d’origine agricole, “certains autres produits étroitement liés à l’agriculture” comme le sel marin ou les huiles essentielles non alimentaires sont cités dans l’annexe I. La Commission a également la possibilité de compléter cette liste.
Concernant la composition des produits, les principes de l’AB continuent de s’appliquer, c’est-à-dire que les aliments transformés doivent être produits principalement à partir d’ingrédients issus de l’agriculture biologique. ils pourront également être principalement à partir des produits énumérés dans l’annexe I, en plus des ingrédients d’origine agricole. La règle reste identique pour les additifs et les auxiliaires technologiques, avec des listes positives qui viendront sûrement à être modifiées. En revanche, seuls les “arômes naturels de X” seront autorisés en 2022.
Pour ce qui est de l’étiquetage, enfin, il est déjà obligatoire d’indiquer l’origine des matières premières sous la forme “origine UE/non UE”. Il sera possible d’ajouter ou de remplacer le terme “UE” par une indication du pays et d’une région (“Normandie”, par exemple). Le seuil de matières premières non prises en compte dans cette mention sera relevé à 5 % contre 2 % actuellement. Cela signifie qu’un produit qui comporterait 4 % d’ingrédients d’origine non-UE pourra tout de même indiquer “origine UE” auprès du logo bio.