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L’Italie devient le premier pays européen à s’opposer à la viande cellulaire
Alors que le reste de l’Europe et du monde progresse vers un système alimentaire plus durable et plus sûr, le gouvernement italien vient d’approuver un projet de loi visant à interdire la production et la vente d’aliments de synthèse, notamment la viande artificielle comme la viande cellulaire sur son territoire. Le ministre de la santé italien défend que l’Italie « veut protéger la santé de ses citoyens » et soutient l’application du principe de précaution en attendant d’avoir des études scientifiques sur les effets de ces aliments.
En décembre 2020, Singapour est devenu le premier pays à accorder une approbation réglementaire pour un produit issu de viande cellulaire. Au cours des quatre derniers mois, deux autres produits (voir notre article) ont passé avec succès l’étape préalable à la mise sur le marché aux États-Unis.
En Europe, il faudra attendre encore quelques années avant de voir arriver la viande cellulaire dans nos assiettes. Pour le moment, la majorité des pays soutienne financièrement des projets de recherche et développement, à l’instar des Pays-Bas qui ont annoncé un financement public de 60 millions d’euros pour la viande cellulaire et la fermentation de précision.
A la suite de cette phase de R&D s’enclenchera les différentes procédures du règlement novel food (Règlement (UE) 2015/2283) dans le but d’arriver à une autorisation de mise sur le marché. Actuellement, aucune demande de mise sur le marché pour ce type d’aliment n’a encore été effectuée dans l’Union européenne.
Pour entrer en vigueur, le projet de loi italien devra être adopté dans un délai de deux mois par le Parlement, qui aura la possibilité de le modifier durant ses débats.
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