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D'après Actualité du droit - Wolters Kluwer, mars 2019
Le 14 mars à Bordeaux, a eu lieu une importante réunion du Codex alimentaruis. Au sortir de cette dernière, les différentes délégations ont adopté plusieurs axes prioritaires à traiter, dont les fraudes alimentaires mais aussi un étiquetage plus simple et plus informatif pour le consommateur.
D’après M. Angot, président du comité “principes généraux” du Codex, c’est un point important à résoudre car il y a de plus en plus de fraudes alimentaires. Le problème réside principalement dans les difficultés qu’ont les différentes délégations pour aboutir aux mêmes définitions, à savori ce qui est considéré comme une fraude alimentaire ou non.
Le Codex, qui rassemble 188 pays membres et l’Union européenne, rédige des normes internationales, fondées sur des évaluations scientifiques indépendantes, relatives à la sécurité des aliments, aux procédés de production, de transformation, de traitement et à la loyauté des pratiques commerciales.
Cependant, malgré l’implication de plus en plus importante ces dernières années du Codex, ce dernier ne fait pas la loi internationale. En effet, il ne peut qu’émettre des recommandations ou servir de référence via ses normes alimentaires mais ne peut forcer l’utilisation de ces dernières.