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Guillaume JUMEAUX. D’après Le Monde, le 19 avril 2018.

La Commission des affaires économiques de l’Assemblée, en cours d’analyse du projet de loi agriculture et alimentation, a adopté ce jeudi 19 avril les amendements de l’ancienne ministre de l’écologie, à savoir une part de 50 % de produits issus de l’agriculture biologique ou tenant compte de la préservation de l’environnement dans les repas servis en restauration collective publique.

Pour atteindre cette part de 50 %, les modalités de sélection des produits prendront en compte le coût du cycle de vie, les produits issus de l’agriculture biologique, ceux bénéficiant d’un écolabel pêche, et ceux issus d’une exploitation faisant l’objet d’une certification environnementale. La part fixée pour le bio étant a minima de 20 %. Une attention sera aussi portée à l’acquisition de produits équitables.

Enfin, pour les organismes de restauration collective servant plus de cent couverts en moyenne par jour, un plan annuel de diversification des protéines incluant des alternatives à base de protéines végétales sera demandé.

Cette décision renforce le rôle des services de restauration publique dans leur contribution à rendre accessible une alimentation saine et équilibrée, sachant que ces services ont déjà montré être de grands contributeurs à l’équilibre alimentaire des enfants via les cantines scolaires (voir RDP du Jeudi 25 août 2016).