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Céline Le Stunff. D’après economie.gouv.fr, sept. 2017
► Usage aromatique
Beaucoup d’huiles essentielles peuvent être utilisées en cuisine, à chaud ou à froid, pour parfumer un mets ou apporter une saveur particulière. La réglementation européenne relative aux arômes (Règlement n°1334/2008) a prévu un certain nombre de dispositions, notamment celles relatives à l’étiquetage et aux obligations des responsables de première mise sur le marché. D’une façon générale, toutes les sources végétales susceptibles d’être utilisées pour la fabrication d’huiles essentielles à des fins d’aromatisation ont été évaluées par le Conseil de l’Europe et recensées dans un Livre bleu où figurent les conditions d’utilisation se rapportant à chaque source (variété et partie de plantes autorisées, teneur en principes actifs, etc.). Les huiles essentielles provenant de ces plantes peuvent donc être utilisées dans l’alimentation, à condition que leur dose d’emploi soit compatible avec une utilisation en tant qu’arômes ou aromatisants (d’une façon générale, cela signifie 2 % au maximum).
► Complément alimentaire
Dans ce cas, la réglementation a introduit une obligation de déclaration auprès de la DGCCRF (Décret n° 2006-352 relatif aux compléments alimentaires). Les allégations de santé figurant sur ces produits sont également soumises à autorisation préalable. Les mentions dites « thérapeutiques » (prévention ou traitement de maladies) sont réservées aux spécialités pharmaceutiques.
Dix précautions d’emploi, quel que soit l’usage
Source : Huiles essentielles – Les conseils de la DGCCRF pour les utiliser en toute sécurité