Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Carine DION. D’après Am J Clin Nutr. 2017

Les environnements obésogéniques favorisent la consommation de larges portions d’aliments riches en énergie ; cependant les phénomènes menant à cet effet ne sont pas clairs. Des études de neuroimagerie ont permis d’identifier des liens entre le système hédonique (Brain-reward), la prise de décisions (Decision-making) et la densité énergétique des aliments (ED ; kilocalories per gram) ; pourtant très peu de recherches ont été réalisées sur la réponse du cerveau vis-à-vis de la taille de la portion alimentaire proposée.
 
L’étude d’English et al. inclut 36 enfants, âgés de 7 à 10 ans, soumis à 2 heures de jeûne. L’activité neuronale du cerveau est mesurée de manière indirecte par IRM fonctionnelle de type  BOLD (dépendant du niveau d’oxygène sanguin). Les résultats ont été comparés aux sentiments de plénitude et d’envie, mesurés à l’aide d’une échelle visuelle analogique. Les traits d’appétit et la prise alimentaire en fonction de la taille de la ration alimentaire, ont également été pris en considération.
 
En conclusion, la taille de la portion alimentaire et la densité énergétique des aliments agiraient sur différentes parties du cerveau : le cortex préfrontal latéral, région impliquée dans le contrôle cognitif pour le premier ; quant à la densité énergétique, elle active de multiples zones impliquées dans le processus de perception et de récompense.
 
Référence: English LK, Fearnbach SN, Wilson SJ, Fisher JO, Savage JS, Rolls BJ, Keller KL. Food portion size and energy density evoke different patterns of brain activation in children. Am J Clin Nutr. 2017 Feb;105(2):295-305