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Clarisse Lemaitre. D’après SanteLog, janvier 2016.

Une équipe australienne a étudié les effets sur le rat d’un régime type « cafétéria » (trop riche) en continu ou en fractionné, c’est-à-dire 3 jours par semaine (et 4 jours de régime sain), durant 16 semaines.

Comparé au groupe témoin qui mangeait sainement en continu, au terme de l’expérience, les rats soumis à un régime intermittent présentaient un poids 18 % plus élevé. D’autre part, leurs niveaux de leptine et d’insuline étaient à mi-chemin des taux des deux groupes « continu ». De plus, les chercheurs ont noté une modification de la flore intestinale comparable à celle des rats nourris de « malbouffe » en continu et très différente des rats nourris sainement ; en particulier, la présence des espèces microbiennes capables de métaboliser les flavonoïdes, qui contribuent au maintien voire à la perte de poids et exercent des fonctions neuro-protectrices, est considérablement réduite.

L’expérience montre ainsi qu’une exposition intermittente à la malbouffe, de seulement 3 jours par semaine, est largement suffisante pour faire basculer le microbiote intestinal vers un modèle identique à celui d’un régime continu à base de junk food.

Référence : NO. Kaakoush, et al. Alternating or continuous exposure to cafeteria diet leads to similar shifts in gut microbiota compared to chow diet. Molecular Nutrition & Food Research. DOI: 10.1002/mnfr.201500815