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Anne-Sophie Malhère. D’après la réunion annuelle de l’American Heart Association du 8 novembre 2015.

Pour réduire le risque de diabète, mieux vaut déjeuner ou diner chez soi que de consommer des plats préparés ou à emporter. Ce sont les conclusions d’une nouvelle étude américaine dont les résultats ont été présentés lors de la réunion annuelle de l’American Heart Association qui s’est tenue à Orlando (Floride) le 8 novembre dernier.

Les chercheurs ont analysé les données portant sur 58 000 femmes de la Nurses’ Health Study et 41 000 hommes de la Health Professionals Follow-Up Study, et les ont suivis entre 1986 et 2012. Les participants n’étaient pas atteints de diabète, maladie cardiovasculaire ou cancer au début de l’étude.

Il s’est avéré que ceux déclarant manger une à deux fois par jour chez eux (soit en moyenne 11 à 14 repas « fait-maison » par semaine) présentaient un risque de diabète réduit de 13 % par rapport aux participants ayant l’habitude de déjeuner ou diner fréquemment à l’extérieur (moins de 6 repas « fait-maison » par semaine).

Les chercheurs supposent donc un lien entre l’élévation des taux de diabète de type 2 aux Etats-Unis et l’augmentation significative de la consommation de repas hors-foyer ces 50 dernières années. Parmi les facteurs incriminés une nouvelle fois, l’association systématique de sodas aux repas pris dans les chaines de restauration.

Pour rappel, 9 % des adultes sont aujourd’hui atteints de diabète dans le monde (chiffres OMS). En France, le taux de prévalence est passé de 2,6 % en 2006 à 4,4 % en 2009 selon l’InVS. La maladie devrait devenir l’une des premières causes d’invalidité et de décès dans le monde d’ici 2035.