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Céline Le Stunff. D’après oqali.fr, octobre 2015

L’Oqali vient de publier une étude des allergènes dans les produits transformés disponibles surle marché français entre 2008 et 2012. Celle-ci avait pour objectif de réaliser un état des lieux descriptif des taux de présence dans les listes d’ingrédients et en étiquetage de précaution des 14 catégories d’allergènes citées dans la réglementation comme susceptibles de provoquer des effets indésirables chez les personnes sensibles (allergies ou intolérances). 17 309 produits ont été considérés, répartis en 26 secteurs suivis par l’Oqali entre 2008 et 2012.

Résultats :

73 % des produits contiennent au moins 1 des 14 allergèneset 39 % comportent un étiquetage de précaution pour au moins l’un d’entre eux.

Les catégories d’allergènes les plus fréquemment retrouvées dans les listes d’ingrédients, tous secteurs confondus, sont celles du LAIT (53%), du GLUTEN (41%) et de l’ŒUF (22%). Le SOJA est également retrouvé dans 20% des produits considérés, ce qui s’explique principalement par l’utilisation de lécithine de soja.

Concernant l’étiquetage de précaution, les catégories d’allergènes les plus fréquemment retrouvées sont les FRUITS A COQUE (20%), l’ŒUF (14%), l’ARACHIDE (13%), le SOJA (12%) et le LAIT (11%). L’étiquetage de précaution est plus fréquemment retrouvé parmi les produits premiers prix (hard discount et marques de distributeurs entrée de gamme), puis sur les marques de distributeurs. Les marques nationales semblent quant à elles moins fréquemment y avoir recours.

Les allégations communiquant sur l’absence d’un allergèneportent sur 5 catégories d’allergènes à déclaration obligatoire : le GLUTEN, le LAIT, l’ARACHIDE, l’ŒUF et le SOJA. Le pourcentage de produits communiquant sur l’absence d’au moins 1 allergène est de 4 %.

Perspectives :

Cette première étude permettra de suivre l’évolution des pratiques d’étiquetage et des utilisations d’allergènes comme ingrédients, notamment en documentant une éventuelle augmentation de l’utilisation d’ingrédients allergènes dans les aliments transformés.

De plus, ces données pourront être utiles pour mieux connaitre les réelles fréquences de présence des allergènes alimentaires. Couplées avec des données de concentration, ces données de fréquences pourraient également affiner les estimations des expositions alimentaires à ces allergènes.

Par la suite, il pourrait également être intéressant d’étudier les différentes formulations utilisées pour l’étiquetage de précaution (par exemple « traces de », « fabriqué dans un atelier qui utilise », etc.).

Enfin, cette étude pourra également être étendue aux nouveaux secteurs suivis par l’Oqali (plats cuisinés surgelés, pâtisseries et viennoiseries surgelées, etc.

Pour en savoir plus : Rapport complet et synthèse