Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Clarisse Lemaitre. D’après la DGCCRF, le 22 juin 2015.
Les contrôles effectués par la DGCCRF ont porté sur les produits de charcuterie, les produits à base de viande (kébabs) et les plats cuisinés (ingrédient viande), au niveau des ateliers de transformation des GMS et des établissements artisanaux ou semi-industriels.
Le taux d’anomalies des établissements a atteint 26,5 %. La composition des produits de saucisserie fraîche révèle régulièrement la présence d’espèces animales autres que celles figurant à l’étiquetage, de produits de reconstitution des viandes non indiqués, de colorants non autorisés ou en quantité trop importantes, de produits d’origine végétale non annoncés ou encore d’additifs non autorisés.
En particulier, l’analyse ADN a fait apparaître la présence d’espèces animales non annoncées ou non autorisées au regard des usages : porc (dans 11 % des échantillons), volaille (5 %), cheval (3 %). Concernant la présence de cheval, il s’agissait de charcuteries annoncées à base de viande d’âne, mais contenant exclusivement du cheval, ainsi que d’une teneur inférieure à 1 % dans deux plats cuisinés. La substitution d’espèces animales ou l’absence des espèces annoncées sur l’étiquetage touchait également les kébabs et les merguez (1 sur 4 contient du porc).
Le taux d’anomalie relative à un étiquetage non conforme atteint 9 %. Les contrôles ont mis en évidence la commercialisation de produits non conformes fabriqués dans d’autres pays de l’Union européenne, de charcuteries incorporant des ingrédients non prévus par les usages ou la réglementation, ainsi que l’utilisation abusive de signes de qualité. Certaines mentions ont également été utilisées de manière trompeuse : « maison », « forestière », « frais » et « supérieur ».