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Marine Ducreux. D’après Food & Nutrition Research, déc. 2013

Pour la première fois, l’étude Nordic Sysdiet, réalisée par l’université de Finlande, a étudié le respect des recommandations nutritionnelles chez les personnes présentant un risque accru de prévalence à un syndrome métabolique ou ayant déjà un syndrome métabolique diagnostiqué.

L’étude a été menée auprès de 175 patients, originaires de pays nordiques, qui devaient présenter au moins deux facteurs de risque liés à un syndrome métabolique. Les apports nutritionnels des sujets ont été observés pendant 4 jours puis comparés aux recommandations nutritionnelles établies par les pays nordiques.

Après analyse, les scientifiques constatent que la majorité des patients ne modifie pas leurs habitudes alimentaires. En effet, plus de 80 % d’entre eux mangent trop de graisses saturées, 65 % mettent trop de sel sur leurs aliments, 25 à 30 % boivent trop d’alcool. De plus, ils ont des apports insuffisants en fibres (75%), en acides gras polyinsaturés (60%) et en vitamine D (20%).

Les mêmes participants ont ensuite suivi une intervention diététique de 6 mois, qui a permis d’améliorer leur profil lipidique et de diminuer les différents facteurs de l’inflammation associés au syndrome métabolique. Ceci prouve qu’un régime équilibré permet d’inverser, en partie, ces facteurs de risque.

Référence : Jonsdottir SE et al. Adherence to the Nordic Nutrition Recommendations in a Nordic population with metabolic syndrome: high salt consumption and low dietary fibre intake (The SYSDIET study). Food Nutr Res. 2013 Dec 16;57. doi: 10.3402/fnr.v57i0.21391. eCollection 2013.