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Céline Le Stunff. D’après BJN, Oct.2012
Cette étude menée par une équipe de l’université de Laval au Québec s’est intéressée aux différences de réponses au régime méditerranéen entre les hommes et les femmes. Pour ce faire, les variables cardiométaboliques ont été observées chez 70 patients entre 25 et 50 ans, ayant des niveaux de cholestérol LDL plutôt élevés (3,4 à 4,9 mmol/l) ou un ratio cholestérol total/cholestérol HDL supérieur à 5. Ces patients ont été suivis pendant 4 semaines avant de débuter le régime (mesure de la variabilité inter et intra-individuelle) puis pendant 4 semaines de régime méditerranéen.
Le cholestérol total, le cholestérol LDL, les concentrations plasmatiques en protéines apoB et apoA-1 ainsi que la pression diastolique ont diminué chez l’ensemble des participants (respectivement 10, 10, 10, 6 et 5 % pour les hommes, 6, 7, 9, 4 et 4 % pour les femmes). En revanche les concentrations en protéines ApoA-2 et en insuline (2h après administration de 75 g de glucose) ont diminué seulement chez les hommes (de 8 et 25%). En conclusion, le régime méditerranéen a permis de modifier le profil lipidique chez les hommes comme chez les femmes, mais l’homéostasie du glucose a été améliorée de façon significative uniquement chez les hommes. La poursuite de ce type de recherche devrait permettre d’individualiser davantage les conseils diététiques donnés aux patients atteints de maladies cardiovasculaires.
Référence : Alexandra Bédard, Mélissa Riverin, Sylvie Dodin, Louise Corneau and Simone Lemieux (2012). Sex differences in the impact of the Mediterranean diet on cardiovascular risk profile. British Journal of Nutrition, 108, pp 1428-1434 doi:10.1017/S0007114511006969