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Marie Deniel. D’après BJM, 29 août 2011
L’objectif de cette étude est d’évaluer l’association entre consommation de chocolat et le risque de développer des désordres cardiométaboliques. Pour y parvenir, une compilation de revues et de méta-analyses a été effectuée sur les bases de données Medline, Embase, Cochrane, Pubmed, IPA, CINAHL, Pascal, Scopus et Web of Science.
Au total 7 études ont été retenues sur la base des critères d’inclusion (études de cohorte, cas-contrôle, cross-sectionnelle réalisées chez l’Homme et dont les principaux marqueurs étaient les maladies cardiovasculaires, le diabète et le syndrome métabolique), réalisées sur un total de 114 009 participants. Cinq études parmi les sept ont relevé le bénéfice apporté par un haut niveau de consommation de chocolat sur les désordres cardiométaboliques. Ainsi, le plus haut niveau de consommation de chocolat est associé à une réduction de 37% du risque de maladies cardiovasculaires (RR = 0.63) et une réduction de 29% du risque d’infarctus en comparaison des plus faibles niveaux de consommation de chocolat.
Sur la base de ces données d’observation, la consommation de chocolat semble être associée à une réduction des risques de désordres cardiométaboliques. Ce constat mérite toutefois d’être atténué par les variations entre les études (méthodologie, évaluation de la consommation de chocolat, marqueurs étudiés etc…). Des études d’intervention seraient nécessaires pour venir confirmer le potentiel bénéfice apporté par le chocolat.
Référence : A.Buitrago-Lopez, J.Sanderson, L.Johnson, S.Warnakula, A.Wood, E.Di Angelantonio, O.H Franco. Chocolate consumption and cardiometabolic disorders: systematic review and meta-analysis. British Medical Journal, published on 29 August 2011.