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Nathalie LE GOHEBEL d’après un article paru dans Les Echos, le 15/02/2010

Aujourd’hui, les méthodes pour évaluer l’effet d’un aliment sur l’homme sont très similaires à celles utilisées dans le domaine pharmaceutique, même si certaines spécificités subsistent. La démarche commune consiste à constituer deux groupes de la population cible, le premier recevant le produit à tester et l’autre un placebo, en sachant qu’en matière de nutrition les volontaires sont sains et non malades.
Première différence, l’effet d’un aliment est nettement inférieur à celui d’un médicament, il est donc nécessaire de disposer d’un effectif plus important qu’en pharmacie, pour obtenir des statistiques fiables. Il est également impératif de respecter les doses en rapport avec la consommation normale de l’aliment que l’on souhaite évaluer.

En matière de nutrition, les variations dans les résultats sont fréquentes. Certains paramètres tels que les habitudes alimentaires, le mode de vie, les facteurs génétiques, le thème même des essais cliniques, peuvent obérer les résultats. Il faut tenir compte de tous ces éléments et être capable d’évaluer si les participants ont bien respecté les consignes. Toutes ces spécificités font à la fois la difficulté et l’intérêt de ces essais cliniques, dont l’objectif est de « prouver un effet ».La différence majeure reste le formalisme du domaine pharmaceutique, avec ses phases successives, qui n’est pas appliqué en matière de nutrition.