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Marie Déniel. D’après l’EJN, octobre 2009.

La consommation de fibres alimentaires solubles est corrélée avec des réponses postprandiales glycémique et insulinémique plus faibles, ce qui pourrait avoir un effet bénéfique sur le syndrome métabolique.
Le but de cette étude est d’analyser les effets des concentrations postprandiales en glucose, insuline et triglycérides après ingestion de repas enrichis en fibres solubles d’avoine ou de seigle ou encore de betteraves, ou les trois mélangées.
Au total, treize volontaires (6 hommes et 7 femmes âgés de 20 à 28 ans) ont été inclus dans l’étude et sont venus au centre à jeun afin d’ingérer les repas-test de façon randomisée : « avoine » (2,7 g de fibre soluble) / « seigle » (1,7 g de fibre soluble) / « betterave » (5 g de fibre soluble) / « mix » (1,7 g de fibres solubles de chaque plante = 5 g) / « contrôle » (aucune fibre). Ces repas ont été ajustés sur leur contenu en glucides.
Les prélèvements sanguins ont été effectués avant le repas puis 30 minutes à 180 minutes après.
 
Les résultats montrent que le repas “ seigle ” donne une glycémie postprandiale plus faible que le repas contrôle, et cet effet est plus prononcé chez les femmes. Le repas « avoine » qui contient moins de fibres, donne un pic glycémique plus élevé en comparaison des repas « seigle » et « betterave » ainsi qu’un pic insulinémique plus élevé que le contrôle. Au sein du repas « mix », la diminution de la glycémie est amoindrie par la poudre d’avoine. Enfin, les niveaux de triglycérides tendent à être plus élevés après un repas riche en fibres mais de façon significative uniquement pour la poudre d’avoine et le repas « mix » en comparaison du placebo.
 
En conclusion, les concentrations postprandiales en glucose, insuline, et triglycérides sont influencées par des repas riches en fibres, selon la source de fibre, la dose de fibres solubles et de fibres totales.
 
 
Source : Matilda Ulmius, Anna Johansson and Gunilla Önning. The influence of dietary fibre source and gender on the postprandial glucose and lipid response in healthy subjects. European Journal of Nutrition, vol.48, n°7, october 2009.

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