Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 2 min

Par Marie Déniel. D’après les Echos, le 18 février 2009

Le marché de la « cosméto-food » serait-il en berne ? La question se pose alors que l’on voit retirées du marché les innovations sur les aliments revendiquant des effets sur la beauté. Parmi les grands acteurs qui s’y sont essayés : Contrex Beauté, Sveltesse Vita-mine, Pampryl Fruits de l’Eclat Vitalité ou dernièrement Essensis de Danone. Si certains évoquent la crise pour justifier leur retrait des linéaires, d’autres mettent en cause la concurrence directe avec les produits de beauté et les compléments alimentaires. Ainsi, pour éviter de franchir cette frontière, « la valeur cosmétique devrait arriver en bénéfice induit, en deuxième ou troisième position et non en première allégation », estime Xavier Terlet, président du cabinet XTC World Innovation. Il souligne que la première attente face à ce que l’on mange est le plaisir. « Or ces produits n’ont pas été positionnés comme de bons produits, mais comme des sortes de médicaments, ajoute le patron de l’institut de veille et d’innovation. Il subsiste aujourd’hui sur le créneau de la « cosméto-food » quelques produits récents comme l’eau Vichy Célestin Complexe Anti-âge, affichant bien son caractère sans sucre, ou Tropicana Essentiels Antioxydants revendiquant de « contribuer à lutter contre le vieillissement cellulaire ». Quant à Danone, le groupe compte bien rester en veille sur le terrain de la beauté et n’exclut pas d’y revenir un jour en France.