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Nazila Senehipour. D’après une étude parue dans le Journal of American Dietetic Association, octobre 2008.

Les chercheurs de l’université de Rhode Island aux Etats-Unis ont voulu évaluer l’influence de la vitesse de la prise du repas sur les apports caloriques.
Pour cela, 30 femmes en bonne santé de 18 à 48 ans ont été recrutées.
A leur première visite, elles ont complété des questionnaires à propos de leur historique de santé personnelle, leur niveau de restriction calorique et leur comportement centré sur le poids.
Aux deux visites suivantes, il leur a été demandé de déjeuner soit rapidement soit lentement.
Pour leur permettre de manger rapidement, des grosses cuillères leur ont été fournies et elles devaient manger sans faire de pause entre les bouchées.
Pour leur permettre de manger lentement, des petites cuillères leur ont été fournies et elles devaient prendre de petites bouchées, poser la cuillère entre chaque bouchée et mâcher chaque bouchée 20 à 30 fois.
La sensation de faim, la satiété, le désir de manger et la soif ont été évalués à des intervalles réguliers, avant, pendant et après le repas.
L’analyse des résultats a révélé que manger lentement augmentait la durée du repas de 20 minutes, que les sujets consommaient alors moins de calories (579 vs 646 kcal) et de plus petites quantités de repas (399 vs 445 g).
La sensation de satiété et la consommation d’eau étaient significativement plus élevées pendant le repas mangé lentement.
Plus d’études, notamment sur des durées plus longues sont nécessaires pour savoir si ces résultats s’appliquent à la population générale ou à tous les types de repas.

Référence : Andrade et al. (2008) Eating Slowly Led to Decreases in Energy Intake within Meals in Healthy Women. J Am Diet Assoc. 2008;108:1186-1191.