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Food Drink Europe accompagne les industriels de l’agroalimentaire européens et représentent leurs intérêts lors des discussions gouvernementales. En Janvier 2023 ils ont émis leur avis dans un “position paper” sur les notions d’ultra -transformation.
Le premier point relevé est que l’ultra-transformation n’est pas lié à une qualité nutritionnelle inférieure que des produits bruts. En effet les enrichissements en vitamines / minéraux, la réduction du sucre ou l’ajout de fibres améliorent la qualité nutritionnelle des produits mais augmentent leur degré de transformation.
Le second est que la classification proposée par les scores existants est illogique vis à vis des évaluations scientifiques. L’absence de définition officielle n’aide pas à caractériser justement les produits.
Le troisième montre la confusion qu’il existe dans le terme “ultra-transformé” tant pour les consommateurs que pour les professionnels de la nutrition. Une étude a ainsi montré que nombreux aliments n’étaient pas classés de la même manière par tous les professionnels.
Le 4e point relève que le fait de communiquer sur l’ultra-transformation auprès des consommateurs pourraient avoir des conséquences inattendues telles que : menacer les produits améliorés nutritionnellement, déséquilibrer l’alimentation de personnes qui mangeaient déjà équilibré, menacer les aliments traditionnels et artisanaux, engendrer un rejet de l’innovation de la part des consommateurs, favoriser le fait-maison sans insister sur la qualité nutritionnelle du fait-maison.
Le 5e rappelle que la sécurité alimentaire est au coeur des décisions en Europe et que l’utilisation des additifs est encadrée.
Enfin le 6e point liste quelques solutions qui permettent d’améliorer la santé et la durabilité comme : aider les consommateurs à rééquilibrer leurs apports, innover pour réduire les matières grasses, le sucre etc., éduquer les consommateurs notamment à lire les étiquettes, encadrer la publicité, promouvoir un style de vie sain.
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