Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 4 min
Les FODMAPs (Fermentable Oligosaccharides, Disaccharides and Monosaccharides And Polyols) sont des types de glucides fermentescibles. Ils ont été identifiés comme responsable de l’accentuation de certains des symptômes du SII (syndrome de l’intestin irritable). Un régime sans FODMAPs est donc préconisé chez les adultes présentant un SII. Cependant ce régime est particulièrement difficile à mettre en place. En premier lieu une étape d’éviction totale de tous les FODMAPs est préconisée. Puis dans un 2e temps la réintroduction famille par famille et petit à petit permet d’identifier la sensibilité du patient aux différentes catégories de FODMAPs et les seuils quantitatifs.
Lorsque l’observance du régime est bonne, les patients voient leurs symptômes diminuer largement et cela leur permet d’améliorer leur qualité de vie avec la pathologie.
En pédiatrie ce régime n’a été que peu étudié. Tout d’abord en raison de la difficulté de la mise en place du régime et bien souvent du défaut d’observance chez les plus jeunes mais aussi par le manque de recommandations scientifiquement prouvées pour ce public.
L’ESPGHAN (European Society for Paediatric Gastroenterology Hepatology and Nutrition) a pris position sur le suivi de ce régime sans FODMAPs en pédiatrie. La revue d’études n’a pas permis de mettre en évidence suffisamment d’études contrôlées randomisées qui permettraient de recommander le régime sans FODMAP chez les enfants pour le traitement des troubles gastro-intestinaux. Cependant en cas de SII, le régime pourrait aider à diminuer l’intensité et la fréquence des symptômes. Ils ont ainsi proposé un arbre décisionnel pour la mise en place ou non du régime (cf Figure 1)
Pour conclure, la mise en place du régime sans FODMAPs chez l’enfant doit être réalisée sous contrôle médical et de manière non systématique. Il peut être une solution pour améliorer la qualité de vie en réduisant l’intensité et les symptômes des patients qui présentent un SII.
Source :