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Nathalie LE GOHEBEL, d’après Les échos – 3/09/2010

L’étude publiée par Xerfi estime que le marché « élargi » de la minceur représenterait 1 milliard d’euros en 2010 (hors produits alimentaires allégés). En effet malgré la crise, les Français continuent à privilégier les dépenses relatives à la beauté et au bien-être.

Compléments alimentaires, produits diététiques, cosmétiques minceur sont les principaux segments de ce marché, mais de nouveaux opérateurs investissent la place. En effet, l’offre se multiplie et s’étend aujourd’hui à l’automédication (Alli), à la cosméto-textile, à l’électro-beauté mais aussi à l’édition de livres et de jeux vidéo et au coaching.

Cette boulimie d’innovations n’a pas que des effets positifs sur le marché, en effet le consommateur est déstabilisé devant cette offre « pléthorique » qui se base sur la sur-promesse et qui a parfois du mal à convaincre sur son efficacité. 

Selon l’étude Xerfi, le durcissement de la réglementation européenne sur les allégations nutritionnelles et de santé, l’entrée en vigueur des recommandations de l’ARPP sur les produits cosmétiques et la mise en place d’un système de vigilance sur les compléments alimentaires par l’AFSSA devrait apporter des éléments de réponse et rassurer le consommateur.

Xerfi met également en avant les principaux axes de développement des différents opérateurs (laboratoires, pharmacies, réseaux d’amincissement et spécialistes du coaching minceur et diététique). La plupart se sont positionnés sur internet et le e-commerce pour fidéliser le consommateur.