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Loïc ROGER, d’après MID-e-news 22/06/2011

Le gérontopole de Toulouse sous la direction de Henri Boccalon lance une première expérience pilote dès septembre 2011.

Selon l’interview, 50 % des plus de 65 ans ne sont pas dépendants, même s’ils peuvent être affectés par une ou plusieurs pathologies. 10 % le sont soit 2 millions de personnes. 40 % constitue les personnes dites à risque ou fragiles chez lesquelles il faut chercher à repousser l’âge de la dépendance par des mesures appropriées. L’AFSSA a récemment (janv2009) publié un avis (saisine n°2008-SA-0279) sur l’intervention nutritionnelle chez les personnes fragiles comme un moyen efficace du maintien ou l’amélioration du statut et de l’autonomie fonctionnelle des sujets fragiles.

L’enjeu est donc d’abord de se doter des moyens de détection de cette population fragile estimée aujourd’hui à plus de 1.7 millions de personnes très souvent à domicile. Etablir des protocoles d’évaluation facilement mis en œuvre auprès de cette population en s’appuyant sur les aidants et les équipes médicales des institutions et des établissements de soins qui seront expérimentés sur cette plateforme.

Parmi les critères qui permettent d’identifier une personne âgée « fragile », , on peut en retenir cinq principaux : une vitesse de marche trop lente (le sujet normal parcourt 4 mètres en moins de 4 secondes), une perte de poids involontaire, une force de préhension insuffisante, un état de fatigue fréquent ou encore l’absence de toute activité physique.

Détecter la dénutrition par la perte de poids, puis évaluer l’état nutritionnel des patients, puis réaliser des interventions nutritionnelles semblent être des actions « piliers » auxquelles s’adosseront d’autres actions type activité physique et accompagnement social.