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Charlotte Jéhanno. D’après Le Figaro, 23 mai 2011.
A l’occasion des Journées Européennes de l’Obésité qui se sont déroulées les 20 et 21 mai derniers, GlaxoSmithKline Santé Grand Public a présenté les résultats d’une étude sur le surpoids et l’obésité réalisée dans 17 pays de l’Union Européenne auprès de plus de 8 500 personnes ayant un IMC supérieur ou égal à 28 (surpoids : IMC ≥ 25 ; obésité : IMC ≥ 30 et obésité morbide : IMC ≥ 35). L’objectif était de mieux comprendre la situation physiologique et psychologique des personnes en surpoids ou obèses afin d’améliorer leur prise en charge.
L’étude révèle qu’en France :
- 4 personnes sur 10 dont l’IMC est compris entre 28 et 29,9 sous-estiment leur situation ou n’ont pas conscience de leur surpoids et 6 sur 10 n’envisagent même pas d’en parler à leur médecin.
- 68% des femmes et 70% des hommes dont l’IMC est compris entre 30 et 35,9 ont déjà perdu du poids qu’ils ont repris par la suite. Parmi eux, un sur deux avait consulté un médecin pour un problème de poids.
- La moitié des personnes ayant un IMC supérieur à 36 cherche à perdre du poids longtemps et est en situation psychologique difficile.
Selon les personnes sondées, les raisons de la volonté de perte de poids sont variées. En effet, un Français sur deux estime qu’il se nourrit mal et un sur trois qu’il mange trop. Ces raisons sont plus souvent invoquées par les hommes. Les femmes ont tendance à vouloir perdre du poids suite à une grossesse ou en raison d’un problème de santé. Elles invoquent également le besoin de retrouver confiance en elles ou de séduire. Les hommes quant à eux cherchent plutôt à augmenter leur espérance de vie.