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Clarisse Lemaitre. D'après Foodnavigator.com, le 21 septembre 2018
Un certain nombre d’acteurs de l’agroalimentaire et de fournisseurs d’ingrédients viennent de signer une prise de position en faveur du chlorure de potassium. Parmi eux, Nestlé et Unilever, les représentents des interprofessions AIBI et Culinaria Europe ou encore les fournisseurs NuTek Foodscience et Jungbunzlauer.
Ce sel, distinct du sel de table (chlorure de sodium), est en effet utilisé en tant que substitut afin de diminuer l’apport en sodium. Cependant, au niveau européen, il n’est pas prévu de catégorie spécifique pour les additifs remplaçant le sel, comme c’est le cas pour les édulcorants par exemple (en remplacement des sucres).
D’autre part, les industriels regrettent le terme de “chlorure de potassium”, qu’ils estiment trop chimique et inquiétant pour le consommateur. D’après une étude conduite sur plus de 12 000 consommateurs dans 5 pays d’Europe, les termes autres que “sel” sont globalement rejetés par les consommateurs. La position des signataires vise à favoriser l’utilisation de mots comme “sel de potassium” ou “sel minéral (potassium)”.
Ils rappellent que la diminution du sodium dans l’alimentation des européens est un des enjeux de santé publique majeurs de ces prochaines années. Ils réclament donc à la Commission européenne de mettre très rapidement sur la table les propositions visant à favoriser l’utilisation des substituts du chlorure de sodium.
