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Le gouvernement britannique envisage-t-il d’interdire le nom de descripteurs laitiers pour les produits à base de plantes ? En tout cas la controverse comme les inquiétudes s’intensifient sur le sujet. En effet, il pourrait y avoir un renforcement des règles d’étiquetage pour les alternatives végétales sans produits laitiers, interdisant les termes similaires aux produits laitiers tels que “lait” et “beurre”.
Selon l’organisation ProVeg UK, le Ministère de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales ((Defra – Department for Environment Food and Rural Affairs) envisage des directives qui limiteraient le nom des descripteurs laitiers, tels que les jeux de mots. Malgré l’existence de la Plant-based Food Alliance UK, le secteur végétal n’a pas été consulté. Ces directives sont destinées aux responsables des normes commerciales cependant celles-ci ne sont pas encore publiées.
Le document d’orientation interdirait :
- Des mots comme « mylk » et « m*lk » ;
- Des déclarations telles que « pas de lait » associées à des images marketing évoquant le lait ;
- L’utilisation des mentions « une alternative à X » ou « de type yaourt », « de type Wensleydale » ;
- L’utilisation de termes tels que « saveur Leicester rouge » ou « saveur cheddar » sur les produits non laitiers ;
- Des termes descriptifs tels que « semi » ou « entier » appliqués aux boissons à base de plantes.
Ces directives pourraient selon ProVeg porter atteinte à la bonne compréhension des étiquetages et freiner les consommateurs dans leur choix d’options végétales.
Plus largement, ProVeg s’alarme face aux multiples tentatives de restriction d’étiquetage des produits à base de plantes, à l’instar du décret français du 29 juin 2022 relatif à l’utilisation de certaines dénominations employées pour désigner des denrées comportant des protéines végétales, qui a finalement été suspendu par le Conseil d’Etat. ( Voir notre article).
Source :
ProVeg alarmé par la tendance croissante à restreindre l’étiquetage à base de plantes dans le monde.
