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L’Autorité britannique des normes publicitaires (ASA) a rendu deux décisions en décembre dernier au sujet de publicités non conformes.

 

  • Une décision concernant trois publicités faites par Ovira, une entreprise de compléments alimentaires, et diffusées en juin 2024 dans le cadre d’une campagne mondiale. Ces publicités contenaient des témoignages de clients affirmant notamment une réduction significative de l’appétit, mais aussi des allégations revendiquant une perte de poids après avoir consommé les produits d’Ovira. Elles comparaient également les produits à des médicaments sur ordonnance pour la perte de poids (tels que l’Ozempic), en les qualifiant de « dupe ». L’ASA a conclu que ces publicités étaient trompeuses: utilisation d’allégations spécifiques sur la réduction de l’appétit et la perte de poids, sans preuves suffisantes pour étayer ces affirmations alors que seules les allégations de santé autorisées dans le registre britannique sont utilisables, dans les conditions prévues. De plus, elle a indiqué que l’utilisation du terme « dupe » pouvait induire les consommateurs en erreur en leur faisant croire que les compléments alimentaires étaient équivalents à des médicaments sur ordonnance ; et donc qu’il s’agissait là de sous-entendre qu’un complément alimentaire peut prévenir ou guérir une maladie humaine (allégations thérapeutiques interdites). En conséquence, l’ASA a statué que ces publicités enfreignaient les règles du Code britannique de la publicité.

 

  • Une décision concernant deux publicités faites par Vivo Life, une entreprise de compléments alimentaires également, diffusées par des influenceurs sur le réseau social TikTok. Il s’agissait de publicités sur un complément alimentaire à base de vitamine B12. L’ASA a ici jugé qu’elles étaient trompeuses, car elles suggéraient à tort qu’il pouvait traiter des carences cliniques en vitamine B12. Elle a aussi estimé que ces allégations incitaient de manière irresponsable les consommateurs à abandonner leur traitement médical: les publicités suggéraient en effet que le produit pouvait remplacer la prescription médicale d’injections de vitamine B12. L’ASA a exigé le retrait de ces allégations jugées non conformes et a rappelé l’interdiction d’utilisation d’allégations thérapeutiques.

 

Sources :

ASA Ruling on Ovira Australia t/a Ovira UK, ASA, 11/12/2024

ASA Ruling on Vivostore Ltd t/a Vivo Life, ASA, 18/12/2024