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Marine Ducreux. D’après l’Anses, le 25 sept. 2013.

Une étude a été menée par l’Anses, en partenariat avec l’Institut national de la consommation, dans le but de comparer les teneurs en différents contaminants chimiques de cafés préparés à l’aide de machines expresso, avec celles des cafés filtres traditionnels. L’hypothèse de départ est qu’il existe un risque de migration de substances toxiques de la dosette ou de la capsule vers le café liquide. Les tests ont porté sur 10 marques de capsules, représentatives du marché et compatibles avec l’une des 4 technologies de cafetières de type expresso les plus vendues en France.

D’après les résultats, concernant l’aluminium, pour quatre tasses d’expresso quotidiennes, on ne dépasse pas 0,3% de la dose tolérable. Quant aux six autres métaux lourds recherchés, aucun d’entre eux ne dépasse 0,8% des doses tolérables.

Par ailleurs, les composés organiques appartenant à la famille des phtalates ou du bisphénol A n’ont pas été détectés. Le furane, produit lors de la torréfaction et classé cancérogène possible, est plus problématique car il a été détecté dans tous les échantillons.

L’Anses souligne tout de même que « le développement des machines expresso pourrait avoir des répercussions sur l’exposition à la caféine des consommateurs si ces cafés sont consommés dans les mêmes quantités que le café traditionnel ».

En résumé, il n’y a pas plus de risque concernant l’exposition des consommateurs aux contaminants chimiques via le café préparé à l’aide de machine expresso.