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Charlotte Jéhanno. D’après UFC Que Choisir, octobre 2009.

Les enquêteurs du mensuel UFC-Que Choisir ont testé 24 tablettes de chocolat noir allant du premier prix de Chez Leclerc au haut de gamme de Valrhona et affichant des teneurs en cacao de 70 à 76% minimum. Les produits ont été jugés sur différents critères : l’étiquetage de l’origine, le pourcentage de cacao, l’allégation « pur beurre de cacao » et la dégustation.

En ce qui concerne l’étiquetage de l’origine, la provenance des ingrédients est souvent inconnue. Parmi les références testées, 18 ne délivrent aucune information ou des informations floues et une donne l’origine sans la confirmer dans la liste des ingrédients. Seules cinq références fournissent des informations claires. Parmi elles, Alter Eco, qui précise l’origine de tous les ingrédients mis en œuvre.

Au niveau du pourcentage de cacao, la vérification est obtenue par un calcul, à partir des teneurs mesurées en humidité et en sucres simples. De cette évaluation, il en ressort que l’étiquette dit vrai. Entre teneur mesurée et annoncée, des écarts peuvent être constatés mais demeurent minimes, ne dépassant jamais 3%.

Pour vérifier leur conformité à la mention « Pur beurre de cacao », les produits ont été soumis à une détection et une quantification des matières grasses végétales autres que le beurre de cacao. Depuis 2003, l’addition de six matières grasses tropicales autre que le beurre de cacao est possible (dans la limite de 5% du produit fini) à condition qu’elles figurent dans la liste des ingrédients et que la mention « contient des matières grasses végétales autres que le beurre de cacao » soit présente sur l’emballage. Une information qui n’apparaît sur aucune des tablettes. Que choisir a confirmé l’absence de ces matières grasses dans tous les produits.

Enfin, la dégustation, menée par un jury d’experts et portant sur différents critères (texture, odeur, amertume, puissance aromatique en bouche…) a fait sortir du lot cinq références : Alter Eco, Nestlé, Valrhona, 1848 Bio Noir et Michel Cluizel. A l’opposé, Côte d’Or a déçu les dégustateurs (texture grasse, intensité de la saveur de graines sèches qui dominent…). A noter que, selon les dégustateurs, la qualité gustative globale des produits bio et/ou équitable s’améliore.