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Clarisse Lemaitre. D’après le portail tresor.economie.gouv.fr et Le Parisien, septembre 2016.

Dans sa lettre d’information mensuelle « Trésor-éco », le Ministère de l’Economie et des Finances fait le point sur les conséquences économiques de l’obésité et présente des solutions pour les limiter.

D’après les chiffres cités, datant de 2012, le coût social de la surcharge pondérale avoisinait 20 Md€ (1 % du PIB) soit un montant comparable à celui de l’alcool et du tabac car le nombre d’individus concernés est bien plus important.

Parmi les solutions envisagées, le rapport souligne l’intérêt des mesures de prévention « non coûteuses et innovantes » comme l’action sur les publicités destinées aux enfants ou le renforcement de l’étiquetage nutritionnel. Il présente également la « fiscalité comportementale » comme une piste « souhaitable[…] dans le but d’améliorer les politiques de lutte contre l’obésité en France ». Ainsi, une hausse de la TVA à 20 % sur les produits les plus caloriques, au lieu des 5,5 % habituels sur les aliments, semble être « une option intéressante » pour le Trésor. Plus intéressante, en tout cas, que la taxe sur les boissons sucrées, mise en place en 2011 et dont les « taux [sont] trop faibles pour infléchir significativement les comportements et avoir un réel impact en matière de santé publique ».

Toutefois, quelques jours après ces propositions, le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert a écarté l’idée d’une taxe qui tiendrait compte des calories. Et pas question non plus, a-t-il dit, d’accroître le produit de la fiscalité sur ces aliments et boissons.

 

Pour aller plus loin : Lettre TRÉSOR-ÉCO n°179 septembre 2016 – Obésité : quelles conséquences économiques et comment les limiter ?