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Céline Le Stunff. D’après le British Journal of Nutrition, Avril 2009

Les études sont contradictoires en ce qui concerne un éventuel effet protecteur de la consommation de poissons vis-à-vis du risque de maladie cardiovasculaire. Aussi le but de cette étude prospective, menée chez 3958 sujets de 40 à 79 ans, était d’observer les relations qui existaient entre la consommation de différents types de poissons et le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC). Sur la période de l’étude (1972 à 1994 soit 22 ans), 659 AVC ont été relevés. Les habitudes alimentaires ont été évaluées par questionnaire.

L’apport total en poisson ne permet pas de prédire le risque d’AVC mais la consommation de poissons salés, elle, a une influence : le risque relatif entre les plus forts consommateurs de poissons salés (dernier tertile) et les non consommateurs était de 1,98 (IC 95 % 1.02, 3.84; P = 0.06), après ajustement sur un grand nombre de facteurs (l’âge, le sexe, l’apport énergétique total, le tabac, l’IMC, l’activité physique, le lieu de résidence, la profession, l’existence d’un diabète, la prise d’un THS, le taux de cholestérol, l’hypertension et la consommation de beurre, fruits et légumes).

Source : Montonen J, Järvinen R, Reunanen A, Knekt P. Fish consumption and the incidence of cerebrovascular disease. Br J Nutr. 2009 Apr 9:1-7. [Epub ahead of print]