Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Clarisse Lemaitre. D'après le rapport de l'étude NutriNet-Santé, le 23 mai 2013.
4 ans après son lancement, plus de 245 000 volontaires sont inscrits au programme de recherche national NutriNet-Santé, qui étudie les liens entre les comportements alimentaires des Français et leur état de santé. Le rapport intermédiaire publié le 23 mai fait le point sur la consommation de féculents.
Le PNNS recommande de consommer des féculents “à chaque repas selon l’appétit” (soit 3 à 6 portions par jour), car ils sont une bonne source de glucides complexes et limitent ainsi la part énergétique liée aux glucides simples et aux lipides. Pourtant, l’étude NutriNet comme toutes les études nutritionnelles en Europe mettent en évidence un apport insuffisant en glucides complexes.
Un tiers des hommes et deux tiers des femmes ont des apports en féculents inférieurs aux recommandations, particulièrement chez les personnes ayant déjà suivis des régimes amaigrissants par le passé. Cette insuffisance d’apports peut s’expliquer par le fait que seuls 22 % des Nutrinautes connaissent les repères PNNS liés aux féculents : c’est le repère le moins connu (86 % connaissent les “5 fruits et légumes par jour”, 39 % les “3 produits laitiers”…). Parmi les féculents, le pain est le principal contributeur (45 %), suivi des pommes de terre (20 %), des pâtes (17 %) et du riz (8,5 %).
Pour le PNNS, ces résultats montrent qu’il est important de revaloriser l’image des féculents, notamment auprès des sujets souhaitant maigrir qui limitent leur consommation de manière injustifiée. En effet, alors que les glucides complexes devraient représenter au moins 50 % des apports énergétiques quotidiens, ils ne contribuent qu’à 21 % de ceux-ci chez les femmes et 23 % chez les hommes.