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Marie Deniel. D’après JN , 25 janvier 2012.
Fréquemment rencontrée chez les jeunes, la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) est associée à des niveaux réduits d’hormone de croissance. Une perturbation hormonale similaire s’observe durant une acidose métabolique, ce qui peut augmenter le risque de NAFLD. Etant donné que l’acidose métabolique peut être induite par l’alimentation, l’objectif de cette étude est d’évaluer si une alimentation à forte charge acide durant l’adolescence est associée à la NAFLD.
La charge acide rénale potentielle (PRAL) de l’alimentation d’adolescents a été estimée à partir de questionnaires de fréquence et l’incidence de NAFLD a été évaluée à partir des marqueurs suivants : alanine-amintransferase (ALT), index de stéatose hépatique (HSI) et index de lipides hépatiques (FLI).
L’indice PRAL de l’alimentation des adolescents est positivement associé à l’ALT (P=0.02), au HSI (P=0.002) et au FLI (P=0.005) chez les femmes adultes mais pas chez les hommes. Ainsi, les femmes ayant reçu une alimentation acide durant l’adolescence (1er tertile) ont des valeurs 3.5, 4.4 et 4.5 fois plus élevées d’ALT, de HSI et de FLI à l’âge adulte, en comparaison des femmes du dernier tertile (Indice PRAL plus faible).
Ces résultats indiquent qu’une alimentation à fort indice PRAL durant l’adolescence pourrait être associée à une accumulation de lipides au niveau hépatiques à l’âge adulte.
Référence : Danika Krupp, Simone A. Johner, Hermann Kalhoff, Anette E. Buyken, and Thomas Remer. Long-Term Dietary Potential Renal Acid Load During Adolescence Is Prospectively Associated with Indices of Nonalcoholic Fatty Liver Disease in Young Women. The Journal of Nutrition, vol.142, n°2 : 313-319, February 2012.
